Episodes
Personnages
Histoire
Bonus

#1 à #10:

#01 - #02 - #03 - #04 - #05 - #06 - #07 - #08 - #09 - #10

#01 : Contact

Scénario: J. Michael Straczynski
Dessins: Gary Frank
Encrages: Jon Sibal ; couleurs : Chris Sotomayor ; Lettrage : Rus Wooten de Virtual Calligraphy ; éditeur : Mike Raicht ; consultant au script et éditeur en chef : Joe Quesada ; président : Bill Jemas

Argument : Une navette s'écrase sur Terre. A son bord, un enfant d'origine extraterrestre dotés de pouvoirs extraordinaires. Une famille le trouve et s'apprête à l'accueillir en son sein... Mais le soir même, un commando militaire débarque et enlève l'enfant, afin qu'il soit élevé dans une famille factice au sein d'un centre spécial conçu par le gouvernement. Le monde réel vient de prendre le dessus.

Résumé : Le soleil se couche dans la campagne Américaine. Un trait de lumière raye soudain le ciel. Un Vaisseau s’écrase sur Terre, sous les yeux d’un couple de fermiers. A bord de l’engin, ils trouvent un bébé. La femme y voit un signe, une bénédiction pour le nouveau départ que ce couple veut s’accorder.
La lune se lève. Elle projette bientôt au sol l’ombre d’une flotte d’hélicoptères militaires. Ils débarquent dans la ferme du couple et leur prennent l’enfant.
On présente la situation au Président Carter. Il décide que l’enfant, dont le nom de code est Hyperion et le nom civil Mark Milton, sera élevé en tant que pupille de la Nation dans un environnement contrôlé, géré par le gouvernement. Deux agents militaires sont recrutés pour devenir les ‘‘parents’’ de l’enfant. Leur mission : lui offrir un cadre totalement stable pour sa croissance. A cet effet, il leur est d’ailleurs expressément interdit d’avoir une relation tous les deux.
Au premier anniversaire de l’enfant, il est décidé de lui offrir un chien. Mais laissé seul avec Mark, l’animal se met à aboyer. Une lueur apparat dans le regard du bambin. La bête est carbonisée en un éclair. Sous le choc, les deux parents se retrouvent dans un recoin non vidéo-surveillé de la maison et couchent ensemble.
La croissance Mark Milton se poursuit dans ce vase colt, avec la télévision comme seule fenêtre sur le monde, et un enseignement conçu pour en faire l’enfant parfait de l’Amérique.
Pendant ce temps, des scientifiques passent des années à étudier le Vaisseau qui l’a amené sur Terre, composé d’une technologie organique qui les dépasse de loin. Le Président Bush Sr. Est le premier à se voir offrir des résultats concrets : on lui montre la source d’énergie du Vaisseau, une sorte de cristal qui réagit à la pensée Humaine. A vrai dire, c’est la pensée elle-même que le cristal semble transformer en énergie. Par ailleurs, on montre à Bush un enregistrement montrant la destruction par des engins ennemis du Vaisseau-mère dont est issu la capsule de survie qui a emmené Hyperion jusqu’à notre planète.
Dans sa maison-prison, Mark explique à son père qu’il peut voir aussi bien les atomes d’un brin d’herbe que les barrières qui les entourent, les gardes armés et, au-delà, les gens qui vivent une vie normale. Il demande à son père si lui et sa mère l’aiment, et s’ils s’aiment entre eux. ‘‘Bien sûr,’’ ment-il. Mark lui répond qu’il les aimé aussi, et que c’est la seule chose qui le retient dans cet enclos... car il peut voler.
Bush apprend la nouvelle avec appréhension : il ne croit pas la situation vraiment sous contrôle. Pour lui, l’événement inattendu survenu 13 ans plus tôt aura des conséquences toutes aussi inattendues.
A des milliers de kilomètre de là, dans la région d’Atlanta, Mrs. Stewart accueille la Nounou qu’elle vient de faire venir pour s’occuper de son fils. Celui-ci joue avec son chien dans le jardin. Il se met à courir dans les champs... et franchit le mur du son.

Note :

Critique : Les toutes premières pages de Supreme Power surprennent. JMS y raconte en effet la plus conventionnelle des arrivée de super-héros alien, sur terre, de la plus conventionnelle manière qui soit. Mais Straczynski est Straczynski, et aussi vrai qu’il veuille croire en l’utopie, elle finit toujours, dans son oeuvre, par être rattrapée par la réalité. Et dévorée par elle. Sa version de Pa’ et Ma’ Kent se voit donc dépossédé de l’enfant providentiel, et de sa chance au bonheur. La croissance d’Hyperion sera largement moins idéale que celle de son cousin Super-Man. Elle se fera dans un environnement clos, ultra-monitoré, où l’on a cherché à bannir l’imprévisibilité. L’écho de cette maison sous surveillance avec notre actuelle télé-‘‘réalité’’ est évident.
L’objectif est de faire de cet être surpuissant un allié du gouvernement, l’enfant prodigue de l’Amérique. Mais nul n’a compris que toutes les leçons du monde ne suffisent pas à faire un homme ‘‘bien’’. Il lui faut surtout, et avant tout, croire en l’amour de ses parents.
Dès ces premières pages, la volonté de JMS d’inscrire son histoire dans un environnement réaliste apparaît et fait mouche, jusqu’au recours à l’image des vrais Présidents Américains. Si un super-héros arrivait dans notre monde, que se passerait-il vraiment ? On le voit, ce qui faisait la toile de fond de Rising Stars est ici au centre du projet, qui s’avère plus jusqu’au-boutiste. Surtout, l’histoire de Rising Stars n’a jamais trouvé d’illustration à sa mesure. On est donc ravis de retrouver ici aux dessins le grand Gary Frank, dont l’association avec JMS a déjà accouché du définitif Midnight Nation. Il offre déjà une vraie identité visuelle à la série – moderne et superbe. Ses talents habituels (expressivité des personnages) sont d’ailleurs bien utilisés par Straczynski, déjà en confiance. On se dit que, si tout se passe bien, nous assistons à la naissance d’un grand titre. On croise donc les doigts..

#02 : Five Degrees of Contamination

Scénario: J. Michael Straczynski
Dessins: Gary Frank
Encrages: Jon Sibal ; couleurs : Chris Sotomayor ; Lettrage : Rus Wooten de Virtual Calligraphy ; éditeur : Mike Raicht & Nick Lowe ; consultant au script et éditeur en chef : Joe Quesada ; président : Bill Jemas

Argument : Mark désire quitter son environnement confiné et entrer en contact avec le monde... Et la genèse de quatre autres membres du futur Squadron Supreme.

Résumé : Lorsque Hyperion décide qu’il est temps pour lui d’entrer en contact avec le monde et de suivre une scolarité normale, le gouvernement doit trouver un moyen de s’y plier sans relâcher son contrôle. Il est décidé que ses instituteurs seront tous des agents du gouvernement, et ses camarades des fils de généraux.
DEUX : Dans une institution, un homme est perdu dans son cauchemar éveillé. Quatorze ans plus tôt, lui et sa femme enceinte avaient vu ce qu’ils ont pris pour une simple étoile filante. Elle a fait le vœu d’avoir un garçon. Quelques mois plus tard, naissait un monstre, qu’elle amena sous l’eau de l’océan. Elle s’y noya. Pas son enfant.
TROIS : Alors que son père était en train de lui parler des corbeaux de nuit, les nightcrawlers, un adolescent d’une riche famille Noire de Chicago assiste au meurtre de ses parents dans un crime raciste...
QUATRE :L’armée vient chercher le ‘‘Docteur’’ Joe Ledger pour les aider à maîtriser le cristal d’énergie du Vaisseau de survie qui a amené Hyperion sur Terre. En quelques tirs, et contrairement à tous ceux qui ont essayé avant lui, l’homme parvient à maîtriser ses pensées et obtient des résultats probants. Mais, soudain, le cristal commence alors à fusionner avec la peau du revers de sa main. Ledger sombre dans le Coma.
CINQ : Une légende... Un adolescent et une jeune femme descendent dans un cave accomplir un rituel, une étrange tradition : il s’agit de nourrir une Princesse qui serait en sommeil depuis plusieurs siècles. L’adolescent n’en croit rien. Pourtant, en sortant, il entend une voix : ‘‘something is stirring in the world outside’’. Dans la pénombre revenue, une main de femme se tend vers la nourriture.
Au Lycée, aucun des autres élèves ne s’est approché de Mark. Ils avaient bien trop peur de lui. De retour chez lui, ce soir-là, il doit convenir que sa journée ne lui a rien apporté. Il ne veut plus y retourner, et se contentera désormais de ses professeurs particuliers. Mark trouve le réconfort auprès de ses parents, mais ne peut s’empêcher de constater à quel point il se sent seul au monde. Trop différent.
Il ne peut encore qu’ignorer ce que l’avenir lui réserve.

Note :

Critique : Cet épisode se révèle être de l’exposition de manière bien plus appuyée que le précédent, qui se focalisait sur un unique personnage. Ici, la répartition entre cinq personnages, cinq histoires, oblige à être plus expéditif, et nécessairement moins marquant. En plus d’Hyperion, qui continue de se débattre dans son quotidien tragique, ‘‘5 degrees of contamination’’ nous dévoile la personnalité du futur Dr. Spectrum. Il pose les bases du personnage de Nightcrawler, entre milieu social et incident déclencheur ; enfin, il esquisse les personnages d’Amphibien et de Power Princess, qui ne sont que vaguement aperçus. Au final il est clair que, si l’intérêt est maintenu, cet épisode ne peut prétendre, à part peut-être pour ce qui concerne les développeme,nts autour du personnage d’Hyperion, toucher le lecteur dans la même mesure que le premier. Mais chaque chose en son temps !. .

#03 : Coming Out

Id.

Argument : Mark Milton – Hyperion – accepte la demande du Président Bush Sr. De se mettre au service de son pays. Ses premiers actions sont à l’origine de la victoire éclair des troupes Américaines dans le Golfe. Mais un journaliste, Jason Scott, remonte peur ) peu la piste du « Projet Hyperion » et force le successeur de Bush, Clinton, à révéler au monde l’existence de Mark, et ses pouvoirs hors du commun..

Résumé : Mark Milton est finalement présenté au Président Bush. On a assuré à celui-ci que tout avait été fait pour que Mark soit un serviteur dévoué de son pays. Et, en effet, il accepte la proposition du Président de se mettre au service des Etats-Unis. Sa première mission est l’élimination des défenses Irakienne lors de la Guerre du Golfe, en 1991. Grâce à lui, la victoire des forces Américaine est pratiquement instantanée, et ne coûte aucune vie Humaine Américaine.
Mais à Washington, un journaliste un peu parano, Jason Scott, flaire quelque chose derrière les rapports de guerre qui font état de la destruction de défenses importantes « selon toute vraisemblance » par l’utilisation de missiles téléguidés haute précision. Au fil des mois, il finit par approcher de plus en plus près la vérité sur le mystérieux Projet Hyperion. La vérité s’affirme sous ses yeux, jusqu’à l’amener à rencontrer Mrs Cavenaugh, la femme qui, pendant quelques heures, a recueilli un enfant venu du ciel, des années plus tôt.
Ses progrès forcent l’administration Clinton à se poser la question : faut-il continuer à garder le secret, au risque de voir l’information révélée par surprise, sans préparation ? Clinton décide de révéler au monde l’existence de Mark Milton. Il envoi ce dernier voir Jason Scott, une nuit, avec cette question : ‘‘Êtes-vous intéressé par le Pulitzer, cette année ?’’
La nouvelle se répand rapidement, semant surprise et scepticisme. Mais lorsque Mark est présent aux cotés de Clinton lors d’une conférence de presse – dans laquelle Clinton prétend qu’il est le fils de deux scientifiques Américains tués dans un accident d’avion – plus personne ne peut nier cette vérité. Alors qu’il vient d’avoir dix-huit ans, Mark Milton va devoir affronter le monde à visage découvert.
Une nuit, Mark rend visite à Jason Scott. Le journaliste lui demande d’où il vient vraiment. Mais Mark n’en sait rien. Scott s’en veut : il a l’impression d’avoir été trop gentil avec Mark, parce qu’il l’a pris en pitié. Il a vu la solitude et la tristesse dans ses yeux et a retenu le feu de ses questions. Il a le sentiment d’avoir été plus l’attaché de presse du gouvernement qu’un vrai journaliste. Surtout, il s’interroge : au moment même où Mark participait à la conférence de presse à la Maison Blanche, des témoignages signalent que quelque chose ou quelqu’un courait à Mach 2 dans des champs aux abords d’Atlanta. Et si Hyperion n’était pas seul, après tout ?

Note :

Critique : Comme le premier, ce numéro se concentre exclusivement sur le personnage d’Hyperion. A sa sortie de l’adolescence, ceux qui ont supervisé son éducation le déclarent apte à servir la cause de son pays. En confrontant la candide volonté de bien faire de Mark, et les ambitions particulières de Bush Sr, qu’il présente comme l’intérêt général, on sent bien que JMS sème des graines d’avenir, lorsque le personnage prendra conscience de la différence entre le Bien tel qu’on le lui a présenté, et le Bien véritable. Au passage, Straczynski met à nouveau en évidence ses propres convictions politiques (Bush fait carrément peur à voir et Clinton, quand à lui, est montré essayant de se conformer à ses idéaux) comme il l’avait déjà fait dans Rising Stars. De ce fait, il donne des armes à la critique, mais il le fait en toute conscience, déterminé à ce que rien – et surtout pas des Présidents d’opérette, n’entrave le réalisme de sa série. S’il ne fait pas preuve d’angélisme – finalement, à part une timide volonté de faire moins pire, Clinton ne vaut pas mieux que son prédécesseur – on ne peut pas dire qu’il brille ici par sa subtilité.
Quoi qu’il en soit, il nous livre dans ce numéro une véritable histoire, plus riche d’enjeux et d’émotions que le second épisode ; et donc forcément plus satisfaisante.
Le personnage d’Hyperion est de plus en plus défini, et se révèle par ailleurs de plus en plus attachant. D’autant qu’on sent poindre les trahisons à venir, et les blessures qu’elles ne manqueront pas de générer. Le ton vrai et donc cruel de la série s’installe (l’apparition de la femme qui avait recueilli Mark), ou parfois simplement se profile (ce qu’on pressent pour le futur d’Hyperion) et fait déjà ressortir Supreme Power comme un comic unique, comme pouvait l’être Midnight Nation. Une chose est sûre, nous avons là à faire à un style qui n’a rien à avoir avec celui de divertisseur sympathique qui est celui de JMS sur Spider-Man.

#04 : Assumed Names

Id.

Argument : Les parents de Mark Milton demandent à être relevés de leur mission. Pour divertir l’attention d’Hyperion, le gouvernement l’envoi enquêter sur ‘‘l’Atlanta Blur’’ : une légende urbaine à propos de quelque chose qui bougerait au delà de la vitesse du son dans cette région...

Résumé : Pendant qu’on l’a occupé avec un avion à cours de carburant, Hyperion ignore que ses parents rencontrent un Général dans les sous-sols d’un bunker militaire. Ils lui ont demandé d’être relevés de leur mission. Le général leur annonce que leur demande a été accordée, et sera mise en action dès le jeudi suivant. En effet, les études montrent que la mort soudaine de ses parents adoptifs à ce moment de sa vie ne fera que renforcer l’attachement de Mark envers la Nation. Le Général les remercie pour leur dévouement durant ces 19 années et leur remet – à titre informel, compte-tenu du secret, la médaille de la Liberté de la part du Président. ‘‘Vous avez offert à l’Amérique une nouvelle étoile’’, conclut-il.
La télévision diffuse un entretien avec Hyperion réalisé juste après le sauvetage de l’avion. Cela fait un peu plus d’un an que son existence a été révélée au public. A Chicago, un homme regarde distraitement les images. Ce jour, il recevra pleineme,nt l’héritage de ses parents, tués sous ses yeux lors d’un crime raciste (cf. #2), et deviendra officiellement le nouveau directeur de la société de son père. Pour lui, ce jour reste un jour sombre, en ce qu’il le force à revivre l’événement. A la sortie de son homme de main, cet homme ouvre un placard dans lequel se dissimule un costume sombre. A la nuit tombée, il vient à la rescousse d’une femme Noire pourchassée par un groupe d’agresseurs Blancs, qu’il tue un à un dans un déchaînement de violence. Il signe son intervention : Nightcrawler.
Dans la maison surveillée des Milton, le Général vient demander à Hyperion de se rendre à Atlanta pour enquêter sur un être qui serait capable de se déplacer au delà de la vitesse du son. Mark part immédiatement, laissant partir seuls ses parents à la partie de pêche qui était prévue. C’est une mission fantoche. Le Général l’a envoyé traquer des chimères.
A Atlanta, Hyperion stationne en position fixe pendant des heures. Concentré, à l’écoute. C’est à la nuit tombée qu’il entend enfin quelque chose. Il a tout juste le temps d’apercevoir un homme se déplaçant à grande vitesse avant d’être distancié par lui du fait de sa rapidité à prendre les virages. Deux voitures militaires débarquent. On annonce à Hyperion qu’un accident vient de survenir.
En mer, il retrouve l’épave du bateau de ses parents. Alors qu’il vient de découvrir qu’il y a d’autres être comme lui, le voilà plus seul que jamais.
Pendant ce temps, le couple de ‘‘parents’’ arrive à Amsterdam. A la sortie de l’aéroport, ils émettent le souhait de ne plus jamais se revoir.

Note :

Critique : Le jeu des faux-semblants continue et les mensonges s’accumulent, renforçant l’impression d’une fin malheureuse à tout ceci. Hyperion est plus manipulé que jamais, alors que ses parents adoptifs sont soulagés d’être libérés de leur mission par le gouvernement. Cet épisode joue formidablement bien de la solitude ressentie par Hyperion et du caractère de plus en plus tragique du personnage.
Dans le même tempes, quelques pages nous esquissent une personnalité extrêmement intéressante pour Nightcrawler. Une fois de plus, JMS ne prend pas de gants. Finalement, et même si le second numéro avait souffert d’un trop grand éclatement, je trouve assez remarquable la manière dont a été gérée l’exposition de cette série, se centrant sur Hyperion dont on nous détaille la personnalité, tout en esquissant les autres personnages par petites touches, en utilisant à fond la continuité et en faisant confiance à l’intelligence et à la mémoire du lecteur.
Sur le plan technique, dommage que le procédé utilisé dans les premières pages pour la narration parallèle entre le sauvetage d’Hyperion et la rencontre de ses parents adoptifs avec le Général soit le même que celui du dernier numéro où Mark entendait à travers la porte la discussion de Bush avec son conseiller. Du coup, on est un peu confus pendant quelques cases, quand à savoir si le personnage entend ou non ce que se disent ses parents et le Général.
En bref, Supreme Power s’installe et donne de plus en plus, à chaque numéro, envie de découvrir la suite.